Ambivalences
Chansons et contes pour enfants et adultes
Mon amour de père.
L'amour prend une infinité de formes différentes.
Il en est un, cependant, qui semble être plus pur, plus désinterressé.
L'amour qu'on porte à ses enfants.
On les élève pour qu'ils nous quittent un jour et qu'ils continuent à faire vivre la Vie.
Chacune à votre tour vous remplissez mon être
Une présence infinie où finissent mes peut-être
Et dans mes bras ouverts en vous y blottissant
Vous ouvrez l’univers qu’on ouvre en aimant.
Mon amour s’agrandit de tout ce que vous êtes
Il est émerveillé de vous voir à trente ans
Vous sembliez si fragiles dans mes bras en naissant
Et vous voilà si fortes, savourant vos conquêtes.
Vous savez rendre beaux tous nos moments ensemble
Vous savez rendre vrai le moindre de vos mots
Vous mettez en relief tout ce qui nous rassemble
Vos sourires et vos rires sont pour moi des cadeaux.
Chacune à votre tour vous remplissez mon être
Une présence infinie où finissent mes peut-être
Et dans mes bras ouverts en vous y blottissant
Vous ouvrez l’univers qu’on ouvre en aimant.
Je vous ai vu grandir et vous épanouir
Je vous ai vu partir le sourire aux lèvres
Le monde s’offrait à vous pour fêter tous vos rêves
Maintenant, vous vivez en suivant vos désirs.
Et quand vous revenez, c’est toujours une fête
On reprend comme avant les moments de tendresse
Et en a retrouvant elle reste aussi parfaite
Et dans mes bras ouverts je sens la même ivresse.
Chacune à votre tour vous remplissez mon être
Une présence infinie où finissent mes peut-être
Et dans mes bras ouverts en vous y blottissant
Vous ouvrez l’univers qu’on ouvre en aimant.
Vous demandiez souvent qui t’aimes en premier
Et entre vous deux jamais je n’ai choisi
Vous étiez différentes vous étiez nées ainsi
Vous étiez mes deux filles rien n’était différent.
Il existe un amour bien au delà des êtres
Qui est toujours présent mais qui demande à naitre.
Pour pouvoir le trouver il faut ouvrir les yeux.
Et tout au fond de soi chercher le merveilleux.
Chacune à votre tour vous remplissez mon être
Une présence infinie où finissent mes peut-être.
Et dans mes bras ouverts en vous y blottissant
Vous ouvrez l’univers qu’on ouvre en aimant.
Cet amour est si doux et afin qu’il persiste
Face aux changements qu’apportera la vie
J’écarterai toujours cet amour égoïste
Qui réduit nos enfants au grès de nos envies.
Vous êtes loin, vous êtes près,vous êtes parfois dans mes bras.
A Paris, à Toulouse, votre vie se ramifie
mais tout au fond de moi, tout s'ajoute aujourd'hui
Vous êtes bébés, vous êtes ados, vous êtes femmes
Vous êtes tout ça.
Et moi j'admire ces deux femmes qui savent créer tant de joie.