Ambivalences
Chansons et contes pour enfants et adultes
On se rencontre,
on "s'apassionne" l'un de l'autre
puis on se quitte dès que
la passion tiédit.
Et si la passion n'était pas l'amour ?
Tu penses que tu l’aimes tous les jours,
Quand tu lui cris "je t’aime" mon amour,
Et tu crois que tu l’aimes à jamais,
Si elle occupe à l’extrême tes pensées.
Quand elle emplit ton être en t’exaltant,
Elle semble être le maître de chaque instant,
Tu ne t’appartiens plus, tu n’es plus qu’elle,
Toi, tu es superflu, elle, elle étincelle.
Refrain
Quand tu es à la fois l’autre et toi même,
Que l’autre est pour toi ton double extrême,
Alors tu le déformes et plein d’espoir,
Tu fermes bien les yeux pour pas le voir
Tu crois qu’elle te ressemble tant qu’elle est
La première à te faire exister,
mais ce que tu admires dans ses yeux,
Ce n’est que ton reflet d’homme audacieux.
Tu croiras que la passion c’est ça aimer
Car tu te sentiras plus exister,
Et puis tu comprendras que la passion,
Ce n’est aimer que soi à l’obsession.
Quand tu deviens parfois l’autre toi même,
L’amour devient pour toi un stratagème,
Alors tu t’élimines et plein d’espoir,
Tu fermes bien les yeux pour pas te voir.
Elle ne te connaît pas, mais elle t’aime tant.
Tu ne la connais pas, tu l’aimes pourtant.
Elle aime son visage dans tes yeux.
Tu aimes ton image d’homme amoureux.
Tu es le centre du monde à travers elle,
Et ton bonheur se fonde sur l’irréel,
Elle n’est dans ta pensée qu’une illusion,
Que tu adores aimer par confusion.
Quand tu n’imagines l’autre que par toi même,
Qu’il ne devient rien d’autre qu’un Toi suprême,
Alors tu l’embellis dans tes pensées,
Et c’est à ta guise qu’il va exister.
Quand tu n’imagines l’autre que par toi même,
Qu’il ne devient rien d’autre qu’un Toi suprême,
Alors tu le déguises dans tes pensées,
Et c’est à ta guise qu’il va exister.