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                   Les pauvres et les nouveaux justes.

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     Durant l'occupation allemande, les français qui ont aidé les juifs au risque de leur vie se sont vus attribués là la fin de la guerre le titre de "Justes" car ils avaient sauvé ces êtres humains sans se soucier de leur religion.

     Aujourd'hui, c'est la chasse aux migrants, aux sans papiers, aux étrangers en situation irrégulière. Ceux qui les hébergent sont traités comme des moins que rien. On les traine en justice.

 

    Pour moi, ce sont les nouveaux justes. Je les admire profondément.

                  Merci à eux de maintenir ces exemples d'humanité.

Ils sont partout     autour de nous     et on passe sans les voir

Ils sont partout     autour de nous     on les appelle les clochards,

Ils sont pour nous les réfugiés,     les Immigrés ou les mendiants.

On les appelle, les exilés,      les sans abris,    ou les migrants

 

Ils habitent par désespoir,    des tentes, des caravanes

Ils dorment à même les trottoirs     sur des cartons,  dans des cabanes

Qu'ils soient jeunes, adultes ou vieux,    y a quelque chose qu'ils partagent

La vie pour eux n'est plus un jeu,      c'est un combat ,      c'est un naufrage.

 

Quand on est     un S.D.F,    on sent bien    que l'on est rien

Et quand on est un sans papier,    on sent  qu'on est     un moins que  rien.

 

Ils ont autre chose en commun,        qu'on peut lire dans leurs yeux

Ce soir ils dormiront à jeun       en se serrant autour d'un feu.

Et quand le petit jour se lève,    il leur faudra marcher sans trêve

Et eux qui ont dû tout quitter     il leur faudra recommencer.

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Ils  ont aussi les mêmes envies,     celles d'un regard,      celle d'un sourire

Celle d'une main qui les choisit,    pour leur signifier qu'il faut vivre.

Ils ont tous envie qu'on  partage   leur vie d'avant et leur métier

Leur  long et éprouvant voyage,     leur immense envie d'exister.

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Quand on est     un S.D.F,    on sent bien    que l'on est rien

Et quand on est un sans papier,    on sent  qu'on est     un moins que  rien.

 

Ils ont peur de cette nuit,      où il faudra bien fermer les yeux

Peur qu'on leur vole leurs  habits    ce qu'il leur reste de chez eux.

Ils voudraient tant être à l'abri      dormir au chaud et être bien

Ils voudraient tant que ce soit fini      que leur galère      prenne fin.

 

 

Pourtant on sent bien que partout     les gens les aident maintenant

Même si la justice leur donne des coups,   ils continuent leur engagement

Car tous ces gens qui les hébergent       et qui leur donnent à manger

Et tout ces gens qui eux les aident        à obtenir tous leurs papiers

 

Ils forment une chaine solidaire  qu'il faut maintenant renforcer

Pour que la France toute entière        retrouve son humanité.

 

Car quand la France est solidaire,        on l'admire dans le monde entier.

Les nouveaux justes.Patrick Burgués
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