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Parfois on oublie de dire je t'aime à la personne

ou aux personnes que l'on aime. 

 

    Ça semble tellement naturel.

     Cette personne là doit bien le savoir, alors, pourquoi le lui dire ?

 

    Cette chanson a été créée pour qu'on n'oublie pas de dire ces trois mots.

 

 

                                                                                   Bonne écoute

 

 

             

Tout le monde le savait,    dans ce petit village.

On  le disait tous « bête Â»,     la tête dans les nuages

On l’appelait l’idiot,      il était sans malice

 Il était un peu gros       subissait nos supplices.

 

Dans son vocabulaire,     il n’y avait qu’un seul mot

Ce mot c’était « je t’aime Â»,       Ã§a c’était  rigolo.

On se moquait de lui       le plus que l’on pouvait

Et il riait aussi        d’un air un peu distrait

 

                                        Refrain

Il écrivait partout sur les murs sur les arbres

Des « je t’aime Â» maladroits    de toutes les couleurs

On en trouvait partout       et il n’était pas rare

Qu’ils soient écrits petits,   dans des tout petits cÅ“urs

 

 

Mais c’était surtout       au milieu des trottoirs

Qu’il alignait ces mots       comme écrits au pochoir.

On y marchait dessus     ça le faisait rire

Et quand ils s’effaçaient       il venait les réécrire.

 

 

Quand venait le printemps,     il offrait même des fleurs

Il allait les cueillir        dans les champs dans les près.

A toutes les jolies filles     il les offrait sans peur

Toutes elles le repoussaient      lui qui ne voulait qu’aimer.

 

 

Il leur disait je t’aime    avec un grand sourire,

Et elles le jetaient     ça les faisait bien rire.

Sans fin il revenait   sans se décourager.

Parfois  il recevait        une caresse de pitié.

                                Refrain

Il écrivait partout sur les murs sur les arbres,

Des « je t’aime » maladroits de toutes les couleurs,

On en trouvait partout et il n’était pas rare

Qu’ils soient écrits tout  petits, dans de tout petits cÅ“urs.

 

Il avait du muguet      le jour du premier mai,

Il voulait pas le vendre,      il voulait le donner.

Il donnait un sourire     avec chaque brin de fleur

Car ce qui lui importait     c’était que le bonheur.

 

Parfois il se penchait     pour caresser un chat

Et en lui disant je t’aime       il n’était plus que joie.

Parfois en pleine rue      on l’entendait crier,

Il disait des je t’aime    aux oiseaux qui volaient.

 

 

Les idiots du village      vivent si peu de temps.  

On ne les comprends pas      on n’en prend pas le temps.

Si tu vois dans mes yeux       se brouiller les images,

C’est que j’aurai peut-être      la tête dans les nuages.

 

 

C’est que j’écouterai     venant d’un autre monde,

Les « je t’aime Â» criés      qu’il jetait à la ronde.

 

C’est que j’écouterai     venant de l’autre monde,

ses « je t’aime Â» criés      sans qu’on  puisse y répondre.

 

Ses « je t’aime Â» criés      sans que je  puisse y répondre.

 

Patrick

L'idiot du village.Patrick Burgués. Illustration Muriel Bru Burgués.
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